L’idée est de produire du substrat de pleurotes pour le vendre aux maraichers, producteurs et particuliers puis, d'en récupérer le substrat, une fois les récoltes passées, pour le chauffer et en faire un matériaux isolant.
L’étincelle
Il y a deux ans, Georges Bray, alors en phase de reconversion professionnelle, tombe sur une bande dessinée d’Alex Adamiak proposant un monde meilleur à base de mycelium ! Comment ce mycelium peut permettre à la fois de nourrir et aussi de proposer des matériaux de construction ? Au-delà de la technique et du procédé, c’est la philosophie positive qui nous arrête dans cette œuvre. Un autre monde pourrait être possible si nous nous en donnions les moyens ! Voilà un beau projet qui méritait d’être testé.
+ si vous voulez lire cette BD
Durant une année, des travaux de recherche, d’analyse et de réflexion ont permis d’aider à préciser le projet. Accompagné alors par BGE & le CIBC, après avoir reçu une formation de la MAB16, membre d'InPACT, et avoir rencontré le CIDIL, la base d’un projet est posée pour l‘obtention d’une démission / reconversion.
L’idée est de produire du substrat de pleurotes pour le vendre aux maraichers, producteurs et particuliers puis, d'en récupérer le substrat, une fois les récoltes passées, pour le chauffer et en faire un matériaux isolant.
L’Expérimentation
Où en sommes nous aujourd’hui ?
A partir de début novembre 2023, au sein d’un local de 90m2 en partenariat avec Maia-La Croix Rouge, avec du matériel de récupération, la production a pu démarrer. L’occasion de se familiariser avec la production de substrat et ses caractéristiques surprenantes.
A ce jour, 2,7 tonnes de substrat ont pu être produites. La grande majorité est vendue à 5 maraichers. Et jusqu’à aujourd’hui, 160 kg de champignons ont été produits et écoulés.
Par ailleurs, plusieurs rencontres ont pu avoir lieu pour tenter de ne pas « réinventer la poudre », notamment avec 4 élèves du CESI (école d'ingénieurs) :
- Contacts pris avec l’entreprise Permafungi
- Visio avec Nina Gazal et David Perret, chercheur sur les Mycomatériaux
- Visite d’étude à l’entreprise Ielo
Plusieurs acteurs accompagnent le projet. Un réseau se construit tout doucement entre le monde de l’ESS, l’Agriculture, le Bâtiment et l’Education Populaire.
Un monde à inventer
La plus-value du projet, les valeurs
« Il ne faut pas distinguer la réflexion de l'action. C'est en faisant les choses qu'on transforme son imaginaire. Il faut commencer à vivre autrement, même si les gestes sont symboliques, pour faire l'apprentissage d'un monde à inventer. Il faut ressentir non pas seulement de la tristesse face au monde qui se délite mais de la joie pour celui qui est possible. » Daniel Cohen, Economiste
- Un projet écologique
- qui propose une forme de résilience sur les questions alimentaires et d’isolation thermique
- qui optimise nos ressources
- Un projet qui prône la proximité
- qui organise et développe une filière
- qui permet un approvisionnement plus régulier auprès des cultivateurs
- qui aide à réduire le nombre de km
- Un projet de territoire
- qui enrichi les maraichers
- qui sensibilise les habitants sur les défis environnementaux
- coopératif (vers le montage d’une Société Coopérative à Intérêt Collectif ?)
Perspectives
Avant de se lancer dans la phase de préfiguration de l’activité, le porteur de projet a identifié des point à éclaircir d’ici octobre 2024 afin de savoir si oui ou non, le porteur de projet se lance dans l’aventure et s’engage dans une levée de fonds et démarrage de création d’une SCIC.
Pour en savoir plus :
Georges Bray
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06 24 89 94 19
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