L'agriculture s'exerce sur des territoires et n'est pas neutre : elle engendre des impacts environnementaux et sociaux forts.Tendre vers un système de production économe et autonome, c'est diminuer l'utilisation des intrants (pesticides, engrais, fuel...) jusqu'à l'absence d'utilisation par la maîtrise des charges de production.

Cette maîtrise est possible grâce à des évolutions dans les pratiques agricoles :

  • l'allongement des rotations et la diversification de l'assolement,
  • la mise en place de couverts
  • l'autonomie en semences.
  • la gestion et la valorisation des prairies multi-espèces et en privilégiant le pâturage
  • l'observation des cultures et des animaux...
  • l'autonomie décisionnelle

C'est aussi analyser son système d'exploitation dans sa globalité, considérer le sol comme un être vivant et non un support et mettre en place des stratégies en fonction de ses propres objectifs pour développer des pratiques respecteuses des écosystèmes et en capacité de reconquérir la qualité de nos eaux, nos paysages, de la biodiversité...
L'autonomie alimentaire, en intrants, en énergie, et non pas l'autarcie sont considérés comme les clés de systèmes économes et autonomes et constituent un des angles de recherche privilégié par les groupes d'agriculteurs.

En quelques chiffres:

  • 812 exploitations sont labellisées en production biologique en 2012, c'est 2,4% de la surface agricole utile régionale (11ème rang français).
  • 350 exploitations sont adhérentes à un groupe CIVAM et travaillent sur la durée sur l'évolution de leurs systèmes de production vers des pratiques durables.